Plus de rendement pour les centrales à biogaz
Outre le solaire, l’hydraulique et l’éolien, le biogaz est une source d’énergie renouvelable qui contribue à réduire la consommation des combustibles fossiles. Il est produit dans des centrales à partir de matériaux organiques via la décomposition microbienne. Ce procédé permet de générer non seulement de l’énergie (gaz), mais aussi un substrat de fermentation précieux qui peut être réutilisé comme fertilisant en agriculture.
La combustion du biogaz dans une centrale de cogénération peut aussi produire de l’électricité et de la chaleur. Enfin, le biogaz peut également être converti en biométhane. Ainsi, il peut être injecté dans le réseau de gaz naturel, y être stocké puis utilisé pour fournir de l’électricité et de la chaleur dans d’autres structures ou employé comme carburant dans les véhicules propulsés au gaz naturel.
Procédé promis à un bel avenir, la production de biogaz nécessite une augmentation de l’efficience pour tous les types d’installation, tant au niveau de l’équipement technique qu’à celui de l’exploitation flexible des biomasses. Pour des performances maximales sur les plans économique et écologique, elle nécessite un rendement d’énergie maximal des matériaux de départ et une technologie abordable permettant la meilleure trituration possible des cultures énergétiques, des résidus et des déchets.
PLUS DE PUISSANCE POUR UN TEMPS D’IMPRÉGNATION PLUS COURT
Ce défi s’est aussi posé à la centrale à biogaz de Bakum en Basse-Saxe. Avec son module Impra, Tietjen offre à l’exploitant, Bernd Stricker, un procédé qui permet de libérer même des nutriments difficiles d’accès, par exemple dans les fibres ligneuses. Le rendement des matières premières est ainsi considérablement accru puisque la cellulose contenue par exemple dans l’herbe, le lisier et la paille, jusqu’à présent peu disponible, est désormais exploité efficacement pour la production de biogaz.
Avec Imrpa, Bernd Stricker a augmenté de 30 % la capacité de sa centrale à biogaz à un niveau, avec un temps d’imprégnation de 35 jours seulement.
L’économie de substrat qui en découle, 12 % de matière humide grâce à un taux de rendement de gaz plus élevé, permet en outre d’exploiter une centrale de cogénération supplémentaire. De plus, avec le traitement direct des céréales battues dans IMPRA, Monsieur Stricker utilise aussi des lots de céréales qu’on lui propose spontanément à des prix abordables.
À la faveur des économies de substrat et du passage à des matières premières moins onéreuses en association avec un rendement accru, le système Impra était rentabilisé en très peu de temps. Même dans les centrales à biogaz ne profitant que de quelques uns de ces facteurs, IMPRA représente une véritable plus value économique.
Toutes les données en un coup d’œil
Le module IMPRA
Le composant central du procédé IMPRA est le concasseur de matière humide, dont toutes les pièces sont faites en acier inoxydable, même les pièces d’usure. Dans le compartiment de broyage, les batteurs durcis et à rotation rapide concassent le substrat. Un crible circulaire parachève complètement le compartiment de broyage. La perforation du crible correspond au degré de concassage pour l’ensemble du substrat, indépendamment du débit et de l’usure. Elle peut être adaptée à différents substrats. Les pièces d’usure peuvent être remplacées facilement et rapidement par le biais de deux grandes trappes d’accès.
CUSTOMISÉ POUR CHAQUE CENTRALE À BIOGAZ
Nous connaissons les différentes conditions générales et exigences des centrales à biogaz et configurons nos machines pour vous apporter des performances, des équipements et une assistance idéals. Pour cela, nous adaptons notre procédé Impra individuellement à chaque client.
Pour découvrir toutes les économies que vous pouvez réaliser en ajoutant le système Impra dans votre installation, n’hésitez pas à nous contacter.